Oui à l’indépendance de l’Ecosse et de la Catalogne, Oui à l’autonomie des Régions Occitanes, Oui à l’Europe des Régions et des Peuples Solidaires

Une tribune de Pèire Costa, membre de la Direction Fédérale du Partit Occitan (POc).

L’Europe n’est pas morte. Elle bouge encore. Nous le voyons tous, elle bouge et de l’intérieur. D’aucuns la pensaient sclérosée, en déconstruction,  à deux doigts d’imploser sous l’effet conjugué des souverainismes et de l’égoïsme des Etats. Finalement, le recul historique du budget de l’Union Européenne et la folle percée des mouvements eurosceptiques aux dernières élections européennes n’auront pas eu raison d’elle! Malgré toutes les difficultés conjoncturelles et systémiques que l’on connait et ses nombreuses imperfections, l’Europe fait encore rêver puisque deux nouveaux Etats devraient rejoindre la famille des membres de l’Union Européenne. Je veux parler de l’Ecosse et de la Catalogne. Cette situation historique d’un élargissement interne n’est cependant pas une première. Déjà en 1989 avec la réunification de l’Allemagne, l’ex RDA devenait, sans aucune crispation, membre de l’UE.

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La nécessaire régionalisation de l’éducation

Hervé Gaymard, président du département de la Savoie, en appelle à des états-généraux de la Savoie historique pour sauver ses assemblées représentatives et constituer une collectivité territoriale unique ; c’est bien, mais, à mon sens, il faudra, ensuite, aller plus loin, en réclamant des prérogatives dans l’éducation, en régionalisant l’enseignement.

 

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Echos des journées d’été de Régions et peuples solidaires

 

Régions et peuples en Europe : situation de la Corse, du Pays Basque et de la Catalogne

 

Le texte qui suit, rédigé par Rémi Mogenet, est un compte-rendu de la séance du 26 août 2014 autour du thème « La démocratie européenne face aux droits des peuples à l’autodétermination ».

 

 

Intervenants : Jean-Christophe Angelini (secrétaire national du PNC), Lorena Lopez de Lacaille, José-Maria Terricabras (président du groupe ALE au Parlement européen et leader d’Esquera Republicana de Catalunya).

 

Corse : selon J.-C. Angelini, l’Etat français ne respecte pas ses propres règles. L’histoire du mouvement national corse est rappelée : le PNC a choisi une voie politique, et a atteint 35 % des voix. En creux cette démarche politique se démarque de l’action politico-militaire. Le succès dans les urnes a été constaté et le FLNC a déposé les armes. Cependant on est arrivé à une impasse, car les succès ont entraîné des décisions à l’Assemblée de Corse qui sont refusées par Paris, cassées : la co-officialité de la langue corse et le statut de résident en particulier. De quel droit ? La société corse se réveille et prend la voie de l’autodétermination. La Corse sera peut-être une nation dans l’Europe de demain.

 

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