L’AUTONOMIE DE L’UNIVERSITE DE SAVOIE TOUJOURS EN QUESTION !

noel 220x330

 

Trois semaines intenses sur le sujet de l’université

Le vendredi 13 avril 2012

noel 220x330

Par Noël Communod, 
Conseiller régional Rhône-Alpes 
Président du Mouvement Région Savoie

Le 21 Mars 2012, je prenais avec le MRS la décision de diffuser un document1 relatif à la survie d’une université de plein droit en Savoie. Cette note révélée par deux médias régionaux : la Voix des Allobroges et le Faucigny, a provoqué une succession de réactions. En particulier, le Président de l’université de Savoie, Monsieur Angénieux, a pris l’initiative d’une opération de presse ayant pour objectif de nier tout risque de perte d’autonomie de l’université de Savoie, dans le plus grand déni des projets de regroupements développés durant son mandat.

 

Lire la suite

31 mars : Journée des langues régionales… à Annecy aussi

slection_015

 

 {jcomments on}slection_015Lancée en Occitanie il y a quelques années puis adoptée dans de nombreuses régions la journée des langues régionales a eu lieu pour la première fois également en Savoie ce dimanche 31 mars. C’est le centre culturel Bonlieu à Annecy, bien situé entre lac et vieille ville et donc fort fréquenté, qui avait été choisi. De 10 h à 18 h les visiteurs ont pu circuler entre les stands de livres et productions audiovisuelles, écouter des chanteurs et musiciens, dont une chorale de collégiens, participer aux prises de paroles et le cas échéant recevoir un petit diplôme de locuteur. Un défilé avait été envisagé dans les rues de la vieille ville à 16 h, mais l’autorisation en a été refusée, un groupe théâtral ayant déposé sa demande plus tôt.

Avec un peu de retard – alors que beaucoup étaient déjà partis – nous nous sommes quand même rendus avec nos banderoles sur le Paquier, distribuant des tracts, avant de déposer une pétition en préfecture. Car, outre la demande de ratification de la Charte européennes des langues régionales et minoritaires commune aux associations des différentes régions, l’un des objectifs majeurs des organisateurs locaux est la pleine reconnaissance du francoprovençal – appelé aussi arpitan – par l’éducation nationale, avec en particulier le statut de matière à option au baccalauréat.

Lire la suite

Eva JOLY : « Les langues et cultures régionales sont des trésors culturels en péril. »

joly-3

{jcomments on}joly-3Plus de 60.000 manifestants pour la Journée des langues régionales, c’est un succès sans précédent pour les organisateurs, dont EELV et R&PS qui se sont beaucoup investis, et pour Eva Joly, la seule candidate de l’élection présidentielle à s’engager pour la reconnaissance des langues et des cultures régionales. Voici le discours qu’elle a prononcé le 31 mars à Toulouse devant 30.000 occitanistes et qui a été remis le jour même par le MRS aux responsables des principales associations* patoisantes savoyardes.

*Arpitania, Association de enseignants de la langue savoyarde (AES), Fédération Lou R’Biollon, Institut de la langue savoyarde (ILS)

Lettre d’Eva Joly du 31 mars 2012 :

Mesdames, Messieurs,

Vous m’avez demandé de me prononcer sur mes engagements concernant la défense, la reconnaissance et l’avenir des langues et cultures régionales. Si certains peuvent aujourd’hui ne pas tolérer en France toute expression (voire simple accent…) qui témoigne de la diversité des origines et des histoires, je crois au contraire que la préservation de cette diversité linguistique et culturelle est un enjeu majeur. La manière dont nous traitons ces questions révèlent et disent beaucoup de notre République et de notre démocratie.

Comme je l’ai affirmé à Mouans-Sartoux, en août dernier lors des universités d’été de Régions et Peuples Solidaires, comme je l’ai redit ce 28 février, lors de mon déplacement en Corse, et comme je le réaffirmerai à Toulouse ce samedi 31 mars, lors de la manifestation « Nos langues, nos cultures, un droit, une loi !», ma candidature s’inscrit résolument dans la reconnaissance des langues et des cultures régionales.

Lire la suite

Dossier : L’université de Savoie a-t-elle encore une chance ?

011

{jcomments on}011 Télécharger

le dossier

en version pdf

 

 

Peut-on encore inverser la vapeur ? Attirée dans un processus de globalisation mis en œuvre par le gouvernement, affaiblie par les visées conquérantes de sa voisine grenobloise, projetée dans un projet de fusion à peine voilé mené par son actuel président, la jeune université de Savoie, qui vient juste de souffler en 2009 ses trente bougies, risque bel et bien de disparaître.

Cette université a été crée en 1979, grâce aux efforts opiniâtres et persévérants d’élus et d’universitaires qui voulaient donner à notre territoire ce service public indispensable à son développement et à son émancipation intellectuelle. Écrasée par la sphère d’influence de Lyon, mais surtout de Grenoble, notre université n’a jamais réussi à atteindre sa pleine autonomie. Certaines filières souhaitables pour notre région n’ont jamais pu être ouvertes. Les crédits universitaires apportés par l’État et la région Rhône-Alpes ont toujours été  en grande partie absorbés par les universités grenobloises et lyonnaises sans égard pour la densité de population et de l’éloignement du territoire savoyard.

Néanmoins, l’université de Savoie a su mettre en place d’année et année un certain nombre de services universitaires, reconnus sur le plan régional : l’IUT, les écoles d’ingénieurs et de management, les facultés de lettres, d’histoire, de psychologie, de sciences, de droit et d’économie, l’institut de la montagne ainsi que récemment, l’institut national de l’énergie solaire.

Lire la suite

Nous ne voulons pas pleurer demain !

nuc1

  Un an après l’accident de Fukushima, une épée de Damoclès menace toujours le territoire savoyard et l’ensemble de l’Europe Un accident majeur au Bugey signifierait la mort de notre territoire : radioactivité irréversible,mortalité élevée, effondrement de l’économie. Tout comme la définition des contours des régions administratives, la construction des centrales nucléaires en France n’a fait … Lire la suite

Une expression « religieuse » de la diversité culturelle !

 

 Messe en patois « Lo Rèi de l’Univer » en Vallée d’Aoste

Le patois n’a jamais été une langue liturgique en Vallée d’Aoste. Seules les prières étaient récitées en français, qui fut ensuite remplacé par l’italien. Ce n’est qu’à l’occasion de la VIIème Fête valdôtaine et internationale des Patois, qui a eu lieu à Aoste en septembre 2010, que la décision fut prise par l’Assessorat de l’éducation et de la culture de promouvoir l’écriture et la célébration d’une messe en patois. Après une première dans la cathédrale d’Aoste, le projet est devenu itinérant à l’intention de toutes les paroisses qui souhaitent l’accueillir.

Lire la suite

Deuxième colloque du Mont-Dolent

logo_mtdlt

 {jcomments on}logo_mtdlt

 

affiche mont dolent 2

Le deuxième colloque du Mont-Dolent a eu lieu à Gignod le 26 novembre 2011. Au programme, deux thèmes abordés : « Voix » et « Voies » alpines, c’est à dire d’une part l’Arpitan (ou Francoprovençal); d’autre part les transports à travers les Alpes. Les actes sont désormais en ligne.

 

Vous pouvez ici :

-> télécharger les actes du colloques au format pdf logopdf

-> relire le programme : ci-dessous

Lire la suite

Rhône-Alpes veut même contrôler l’air que l’on respire !

logo_airaps

logo_airapsL’association Air de l’Ain et des Pays de Savoie (Air APS), reconnue d’utilité publique, a eu la charge ces dernières années d’effectuer des contrôles de pollution sur les deux départements savoyards, et sur le département de l’Ain. Une loi extraite du Grenelle de l’environnement II, oblige à dissoudre cette association et à ce que l’activité soit prise en charge par une structure régionale unique basée à Lyon dès le premier janvier 2012.

 

Des contrôles de l’air qui révèlent des mesures inquiétantes

Depuis deux ans, de fortes protestations sont manifestées par les associations environnementales de la vallée de l’Arve :  la qualité de l’air y est mauvaise et même dangereuse. Preuves à l’appui, les relevés effectués par… l’Air de l’Ain et des Pays de Savoie. 
En particulier, à Passy, le niveau de alpha benzopyrène, polluant hautement cancérigène, pour lequel le seuil légal fixé à 1ng/m3 a été dépassé en 2009 de 390% !

Pour cette année 2011, le seuil de 35 jours de dépassement du taux maximal de pollution en particules fines (PM10) est déjà dépassé dans la vallée de l’Arve depuis le 8 mars, pour atteindre en fin d’année un total de 71 jours ! Remarquons au passage que les pics de pollution ne sont pas représentatifs de la dangerosité d’un polluant qui est davantage liée à sa persistance, même à des concentrations très largement inférieures à celle du pic.

Lire la suite

Après l’industrie, Sarkozy favorise la délocalisation du tourisme…

ncr_031

ncr_031Un article de Médiapart, daté du 7 Décembre a été semble-t-il été enfoui rapidement… sous la neige du Caucase.
Avec l’argent de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), organisme public ayant pour objectif « d’appuyer les politiques publiques nationales et locales », Nicolas Sarkozy pousse la France dans un projet pharaonique de 11 milliards d’euros pour le développement touristique du Caucase. Un projet initié « à l’occasion de la candidature de la ville d’Annecy pour les Jeux olympiques d’hiver de 2018 ». « Tout est à construire : les villages, les hôtels de luxe, les routes, les héliports. Un projet d’aménagement d’aéroport est aussi à l’étude. Près de 897 kilomètres de pistes skiable. »
Au moins, là-bas, on peut se laver les mains des objectifs du grenelle de l’environnement.

Où est l’intérêt pour notre pays endetté jusqu’au cou, d’aller développer le tourisme hivernal dans ce massif chaud-bouillant ?

Lire la suite