Ni de droite, ni de gauche, nous sommes d’ici

Ni de droite, ni de gauche, nous sommes d'ici

« Nous, militantes et militants, défendons cette idée d’émancipation avant tout pour le bien-être des populations de la Savoie et celui des générations futures » (article 1 de la charte de Sabaudia) Nous nous adressons à l’ensemble de la population, d’origine ou néo-arrivante, et quelle que soit les sensibilités. Le respect d’autrui et la pluralité … Lire la suite

Démocratie et Fédéralisme

extrait du manifeste pour la refondation du Mouvement région Savoie   Le MRS souhaite redonner tout son sens au mot démocratie. Il attache beaucoup d’importance à ouvrir de nouvelles réflexions dans le contexte de notre monde « moderne », mondialisé et numérisé. Une démocratie ne se décrète pas par le haut de la pyramide, elle se construit … Lire la suite

Régionalisme

extrait du manifeste pour la refondation du Mouvement région Savoie L’objectif originel du MRS, même si ce n’est pas le seul, est de contribuer à la mise en place d’une région Savoie institutionnelle, dotée de réelles compétences, afin de mettre en œuvre de la manière la plus efficace les services dont a besoin la population. … Lire la suite

Humanisme

Humanisme extrait du manifeste pour la refondation du Mouvement région Savoie Le MRS s’adresse à tous les habitants de la Savoie, quelles que soient leurs origines. Ce qui compte, ce n’est pas là où l’on est né, mais là où on vit et avec qui l’on s’implique dans sa vie citoyenne. L’identité que nous revendiquons … Lire la suite

Nos fondements

Réuni en assemblée générale, le 23 juin 2012 à la Roche sur Foron, le MRS a souhaité réaffirmer ses valeurs permières. Cette discussion a porté sur l’élaboration du manifeste de la refondation du Mouvement Région Savoie. celui-ci s’articule autour des quatre piliers de notre mouvement : l’Humanisme, le Régionalisme, la Démocratie et le Fédéralisme, l’Écologie … Lire la suite

Ecologie politique, régionalisme, fédéralisme européen : Les trois dimensions à redécouvrir de Denis de Rougemont.

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Pierre Ottin, le 10/09/2012


Penser l’écologie politique en France au XXe siècle… C’est le thème ambitieux de la revue Ecologie & Politique qui lui consacre entièrement son numéro de mars 2012. On y redécouvre Denis de Rougemont, présenté comme l’un des penseurs de l’écologie française, qu’il a connectée avec le régionalisme et le fédéralisme.

La « politique des petits gestes »1 est la marque des quarante années écoulées depuis 1972, date de la prise de conscience que la crise écologique globale imposait des limites à la croissance. La pollution chimique et l’enchaînement des chocs pétroliers auraient dû alerter l’opinion mondiale sur les limites de la prospérité des pays occidentaux, étroitement dépendants du commerce des hydrocarbures, condamné lui-même par leur épuisement prévisible et inéluctable. La priorité accordée, quel qu’en soit le prix, à la recherche de nouveaux gisements et la fuite en avant dans le piège nucléaire furent les seuls remèdes, dont on mesure maintenant la nocivité, alors qu’ils sont à deux doigts de tuer le malade ! Les mesures à court terme destinées à prolonger des profits financiers immédiats ont conduit, malgré de petits gestes consentis pour l’environnement, à ce que la crise écologique –dont la prise de conscience est maintenant générale- se transforme en crise anthropologique. A l’exigence de sauver la nature, cause écologique, s’ajoute celle de sauvegarder l’humanité –au sens qualitatif-, cause anthropologique.2 Il ne faut négliger aucune des deux causes car elles ont la même origine, ceux des dirigeants qui pensent, de la droite néolibérale à la gauche socio-libérale, qu’il faut faire plier les peuples avec une thérapie de choc. Ils portent la responsabilité des catastrophes écologiques et en particulier, pour n’envisager que le domaine du nucléaire, celles qui vont d’Hiroshima à Tchernobyl et à Fukushima. Aucune des deux causes ne doit être négligée, à aucun moment de la vie politique.

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