L’air, l’eau, la terre, la vie ne sont pas à vendre !

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ngds-74L’association « Collectif  non au gaz de schiste, pays de Savoie et de l’Ain » vient d’élire son premier conseil d’administration. Dès juillet elle sera dotée d’un bureau qui lui permettra de s’exprimer officiellement devant l’opinion et les autorités. Il était temps car, période électorale oblige, une surprenante unanimité semble s’installer. Devant le tsunami de protestation qui a déferlé sur notre territoire, la classe politique toute entière s’est emparée du sujet pour en faire un thème de campagne et ,pour un peu, on ne parviendrait pas à distinguer ceux qui sont vraiment contre de ceux qui ne sont pas tout à fait pour

En ce qui concerne le Mouvement Région Savoie, nous sommes plutôt à l’aise sur la question puisque nous avons pris position contre les gaz de schiste (http://www.regionsavoie.org/energies/218-gaz-de-schistes-en-savoie.html,) dès la création du collectif, qui comptait d’ailleurs plusieurs membres du MRS parmi ses fondateurs. Nous sommes donc bien placés pour donner notre avis sur ce condensé des dérives qui menacent notre pays en alliant scandale écologique et scandale démocratique.

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L’agglomération franco-valdo-genevoise en question

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Thumbnail imageLe 16 mai 2012, la région Rhône-Alpes a été appelée à se prononcer sur sa relation avec l’agglomération franco-valdo-genevoise. Jacques Mercier, maire d’Ornex et conseiller régional eelv est intervenu pour dire “Oui pour aménager et se déplacer mais mieux, de manière écologique et avec cohérence”. Il s’interroge par ailleurs sur les perspectives de croissances annoncées : +200 000 habitants, +100 000 emplois en 2030 ! Prenant soin de ne pas perdre de vue la qualité de vie, il porte sa réflexion sur les projets d’infrastructure à venir, tout en faisant le constat des faiblesses actuelles, qu’il illustre en montrant du doigt la construction désastreuse de l’autoroute entre Genève et Annecy. Avec son accord, regionsavoie.org publie son intervention.

 

Intervention de Jacques Mercier : Agglomération franco-valdo-genevoise – Charte 2012

 

 

Monsieur le Président,
Monsieur le Vice-Président,
Mesdames, Messieurs,


Avec cette délibération vous recevez une autre image que la traditionnelle carte postale de cette zone frontalière : Genève et son jet d’eau, le Salève et son téléphérique, le Jura et ses vaches paisibles avec des clarines autour du cou …
Même s’il n’y a pas encore avis de tempête sur le lac, ça chauffe quand même dans le Genevois français.

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Pourquoi le Lyon Turin est inaproprié ?

Texte du collectif Belledonne Ouest faisant partue de la cordination contre le projet Lyon-Turin

source : lesmollettes.eu

 

A/ Faiblesse de l’amélioration environnementale, faiblesse du dés-engorgement routier.
Il est faux de prétendre que le Lyon Turin constituera une avancée majeure en terme environnemental ou routier.

En la Savoie il passe 2 053 camions sous le Fréjus chaque jour, 4 700 poids lourds traversent Chambéry et 1 991 circulent sur l’axe Grenoble/Montmélian.
Seuls 1 000 camions effectuent le trajet Lyon Fréjus, les autres proviennent de la région de Chambéry ou Grenoble.

Il restera au minimum 4 700 poids lourds qui circuleront en Savoie pour le transport régional et les voitures qui sont au nombre de 100 000 par jour représente en équivalent émission 20.000 camions, le projet intervient donc sur 4% des émissions de CO2 !

En Haute Savoie ce sont 8 000 camions/ jour qui circulent pour 1 600 sous le tunnel du Mont Blanc. Même si la totalité des camions transitant par le tunnel se rendait à Lyon, il resterait sur le département 6 400 camions auxquels il faut ajouter les voitures qui représentent la pollution de 10 000 camions en moyenne.

Sur les deux départements l’économie d’émissions serait de 6,39% dans le cas d’un report illusoire de 100%.

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Lyon Turin: Pour qui ? Pour Quoi ? A quel Prix ?

Document de la coordination contre le projet Lyon Turin fret voyageur, dont est associé le Mouvement Région Savoie

source : lesmollettes.eu

 

L’accident du 13 avril à Chambéry démontre l’urgence de transférer sur le rail le fret routier qui peut l’être et de diminuer le trafic voitures en constante augmentation à Chambéry, en Isère, en Savoie et Haute-Savoie par le développement de transports en commun fréquents et efficaces.

Le projet de ligne nouvelle Lyon Turin soumis à enquête publique ne répond pas aux attentes légitimes d’améliorations de la sécurité routière, de la situation environnementale, des transports en commun de proximité, de l’utilisation des deniers publics.

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Un nouveau président pour l’université de Savoie

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{jcomments on}Communiqué du MRS du 20/04/2012 :

marcozLe nouveau conseil d’administration de l’université de Savoie a élu ce mardi 17 avril son nouveau président : Monsieur Denis Varaschin, au premier tour, par douze voix contre sept.

Le Mouvement Région Savoie le salue et le félicite. Nous avons appris avec satisfaction cet évènement et souhaitons qu’il marquera une rupture avec la procédure de fusion-absorption Grenoble-Savoie engagée par le président sortant. Nous soutiendrons la nouvelle équipe de direction dans sa volonté de conserver en Savoie une université de plein droit. Nous avons eu récemment l’occasion de rappeler l’importance de cette institution pour la vie intellectuelle, culturelle et économique de notre région [1]. Pour la Savoie, garder son Université est aussi important que de garder sa Cour d’appel.

L’université de Savoie, malgré sa petite taille, est, en termes de qualité de service, dans le peloton de tête des universités françaises. Small is beautifull !

 

Il faut cesser d’agiter le mythe du toujours plus grand, du toujours plus puissant. Cela ne concerne que l’ego des dirigeants. Regardons autour de nous où se trouve le bien-vivre, l’habitat de qualité, le meilleur niveau de vie… dans toutes les régions de l’arc alpin, cantons de Suisse, petites régions autonomes d’Italie du nord, d’Autriche fédérale ou de Slovénie.

 

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Le Lyon-Turin, pour quoi faire ?

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LE MRS PREND POSITION CONTRE LE PROJET PHARAONIQUE DU LYON-TURIN

 

lgv_lyon_turinLe Mouvement Région Savoie (MRS), par une délibération de son bureau du 14 avril 2012, prend position contre le projet du Lyon Turin et rejoint ainsi un grand nombre d’associations qui se sont prononcées depuis le début de l’enquête publique qui s’est terminée le 19 mars et dont les conclusions devraient être connues vers le 10 mai prochain.

Nous publierons prochainement un dossier complet et argumenté sur ce projet qui montre que le transport des camions sur le train n’est plus qu’un alibi. Il s’agit, en fait, d’un projet totalement déraisonnable au regard de son coût total (Plus de 20 milliards pour les travaux, 15 milliards de déficit d’exploitation, un impact écologiques des travaux sans précédents sur la Savoie : non chiffré, mais durable)

Le dramatique accident qui s’est produit à Chambéry ce vendredi 13 avril 2012 démontre l’urgence de  transférer le fret routier qui peut l’être, sur le rail et de diminuer le trafic voitures en constante augmentation dans le bassin Chambérien.

Le projet de ligne nouvelle Lyon Turin ne répond pas à cette attente légitime.

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L’AUTONOMIE DE L’UNIVERSITE DE SAVOIE TOUJOURS EN QUESTION !

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Trois semaines intenses sur le sujet de l’université

Le vendredi 13 avril 2012

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Par Noël Communod, 
Conseiller régional Rhône-Alpes 
Président du Mouvement Région Savoie

Le 21 Mars 2012, je prenais avec le MRS la décision de diffuser un document1 relatif à la survie d’une université de plein droit en Savoie. Cette note révélée par deux médias régionaux : la Voix des Allobroges et le Faucigny, a provoqué une succession de réactions. En particulier, le Président de l’université de Savoie, Monsieur Angénieux, a pris l’initiative d’une opération de presse ayant pour objectif de nier tout risque de perte d’autonomie de l’université de Savoie, dans le plus grand déni des projets de regroupements développés durant son mandat.

 

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31 mars : Journée des langues régionales… à Annecy aussi

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 {jcomments on}slection_015Lancée en Occitanie il y a quelques années puis adoptée dans de nombreuses régions la journée des langues régionales a eu lieu pour la première fois également en Savoie ce dimanche 31 mars. C’est le centre culturel Bonlieu à Annecy, bien situé entre lac et vieille ville et donc fort fréquenté, qui avait été choisi. De 10 h à 18 h les visiteurs ont pu circuler entre les stands de livres et productions audiovisuelles, écouter des chanteurs et musiciens, dont une chorale de collégiens, participer aux prises de paroles et le cas échéant recevoir un petit diplôme de locuteur. Un défilé avait été envisagé dans les rues de la vieille ville à 16 h, mais l’autorisation en a été refusée, un groupe théâtral ayant déposé sa demande plus tôt.

Avec un peu de retard – alors que beaucoup étaient déjà partis – nous nous sommes quand même rendus avec nos banderoles sur le Paquier, distribuant des tracts, avant de déposer une pétition en préfecture. Car, outre la demande de ratification de la Charte européennes des langues régionales et minoritaires commune aux associations des différentes régions, l’un des objectifs majeurs des organisateurs locaux est la pleine reconnaissance du francoprovençal – appelé aussi arpitan – par l’éducation nationale, avec en particulier le statut de matière à option au baccalauréat.

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Eva JOLY : “Les langues et cultures régionales sont des trésors culturels en péril.”

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{jcomments on}joly-3Plus de 60.000 manifestants pour la Journée des langues régionales, c’est un succès sans précédent pour les organisateurs, dont EELV et R&PS qui se sont beaucoup investis, et pour Eva Joly, la seule candidate de l’élection présidentielle à s’engager pour la reconnaissance des langues et des cultures régionales. Voici le discours qu’elle a prononcé le 31 mars à Toulouse devant 30.000 occitanistes et qui a été remis le jour même par le MRS aux responsables des principales associations* patoisantes savoyardes.

*Arpitania, Association de enseignants de la langue savoyarde (AES), Fédération Lou R’Biollon, Institut de la langue savoyarde (ILS)

Lettre d’Eva Joly du 31 mars 2012 :

Mesdames, Messieurs,

Vous m’avez demandé de me prononcer sur mes engagements concernant la défense, la reconnaissance et l’avenir des langues et cultures régionales. Si certains peuvent aujourd’hui ne pas tolérer en France toute expression (voire simple accent…) qui témoigne de la diversité des origines et des histoires, je crois au contraire que la préservation de cette diversité linguistique et culturelle est un enjeu majeur. La manière dont nous traitons ces questions révèlent et disent beaucoup de notre République et de notre démocratie.

Comme je l’ai affirmé à Mouans-Sartoux, en août dernier lors des universités d’été de Régions et Peuples Solidaires, comme je l’ai redit ce 28 février, lors de mon déplacement en Corse, et comme je le réaffirmerai à Toulouse ce samedi 31 mars, lors de la manifestation « Nos langues, nos cultures, un droit, une loi !», ma candidature s’inscrit résolument dans la reconnaissance des langues et des cultures régionales.

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Dossier : L’université de Savoie a-t-elle encore une chance ?

011

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Peut-on encore inverser la vapeur ? Attirée dans un processus de globalisation mis en œuvre par le gouvernement, affaiblie par les visées conquérantes de sa voisine grenobloise, projetée dans un projet de fusion à peine voilé mené par son actuel président, la jeune université de Savoie, qui vient juste de souffler en 2009 ses trente bougies, risque bel et bien de disparaître.

Cette université a été crée en 1979, grâce aux efforts opiniâtres et persévérants d’élus et d’universitaires qui voulaient donner à notre territoire ce service public indispensable à son développement et à son émancipation intellectuelle. Écrasée par la sphère d’influence de Lyon, mais surtout de Grenoble, notre université n’a jamais réussi à atteindre sa pleine autonomie. Certaines filières souhaitables pour notre région n’ont jamais pu être ouvertes. Les crédits universitaires apportés par l’État et la région Rhône-Alpes ont toujours été  en grande partie absorbés par les universités grenobloises et lyonnaises sans égard pour la densité de population et de l’éloignement du territoire savoyard.

Néanmoins, l’université de Savoie a su mettre en place d’année et année un certain nombre de services universitaires, reconnus sur le plan régional : l’IUT, les écoles d’ingénieurs et de management, les facultés de lettres, d’histoire, de psychologie, de sciences, de droit et d’économie, l’institut de la montagne ainsi que récemment, l’institut national de l’énergie solaire.

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