Par François Alfonsi, député européen R&PS ALE
article publié dans Var Matin, Jeudi 28 mars 20l3
La faune et la flore, du moins pour certaines espèces, ne sont pas les seules à être menacées de disparition. On en entend beaucoup moins parler mais, si rien n’est fait en leur faveur, les langues régionales minoritaires sont toutes vouées à s’éteindre. Au niveau européen, et encore plus à l’échelle nationale. Chargé par le Parlement européen d’un rapport sur la diversité linguistique et les langues menacées de disparition, François Alfonsi député européen Régions et Peuples solidaires (R&PS) pour la circonscription du Sud-Est, tire la sonnette d’alarme.





Plus de 60.000 manifestants pour la Journée des langues régionales, c’est un succès sans précédent pour les organisateurs, dont EELV et R&PS qui se sont beaucoup investis, et pour Eva Joly, la seule candidate de l’élection présidentielle à s’engager pour la reconnaissance des langues et des cultures régionales. Voici le discours qu’elle a prononcé le 31 mars à Toulouse devant 30.000 occitanistes et qui a été remis le jour même par le MRS aux responsables des principales associations* patoisantes savoyardes.
Le patois n’a jamais été une langue liturgique en Vallée d’Aoste. Seules les prières étaient récitées en français, qui fut ensuite remplacé par l’italien. Ce n’est qu’à l’occasion de la VIIème Fête valdôtaine et internationale des Patois, qui a eu lieu à Aoste en septembre 2010, que la décision fut prise par l’Assessorat de l’éducation et de la culture de promouvoir l’écriture et la célébration d’une messe en patois. Après une première dans la cathédrale d’Aoste, le projet est devenu itinérant à l’intention de toutes les paroisses qui souhaitent l’accueillir.