NGDS à Aix-les-Bains : une manifestation d’ampleur

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Thumbnail image2500 personnes ont participé à la manifestation, ce samedi 22 septembre, dans les rues d’Aix-les-Bains pour répondre à l’appel national contre les gaz de schistes et hydrocarbures.

Étaient présents les collectifs de Haute-Savoie, Jura, Bresse-Revermont, Bugey (Haut-Bugey et Bugey-Sud), Gex …

Des représentants du MRS, impliqués aussi dans des associations locales, étaient de la partie.

Nous avons plusieurs fois dénoncé dans les lignes de ce site l’absurdité de cette nouvelle quête d’énergie, à n’importe quel prix et au détriment même de la nature et de la vie (voir rubrique Énergies).

 

Le diable se cache dans les détails des déclarations officielles.

Lors de l’ouverture de la conférence gouvernementale sur l’écologie, le Président de la République s’est récemment opposé à l’usage de la fracturation hydraulique : « En l’état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement ». Il n’en demeure pas moins qu’il laisse une grande ambiguïté en se prononçant pour « le rejet des sept demandes de permis déposés auprès de l’Etat ». Lesquelles ? Car de demandes de permis, il en existe plusieurs dizaines en France !

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Ecologie politique, régionalisme, fédéralisme européen : Les trois dimensions à redécouvrir de Denis de Rougemont.

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Pierre Ottin, le 10/09/2012


Penser l’écologie politique en France au XXe siècle… C’est le thème ambitieux de la revue Ecologie & Politique qui lui consacre entièrement son numéro de mars 2012. On y redécouvre Denis de Rougemont, présenté comme l’un des penseurs de l’écologie française, qu’il a connectée avec le régionalisme et le fédéralisme.

La « politique des petits gestes »1 est la marque des quarante années écoulées depuis 1972, date de la prise de conscience que la crise écologique globale imposait des limites à la croissance. La pollution chimique et l’enchaînement des chocs pétroliers auraient dû alerter l’opinion mondiale sur les limites de la prospérité des pays occidentaux, étroitement dépendants du commerce des hydrocarbures, condamné lui-même par leur épuisement prévisible et inéluctable. La priorité accordée, quel qu’en soit le prix, à la recherche de nouveaux gisements et la fuite en avant dans le piège nucléaire furent les seuls remèdes, dont on mesure maintenant la nocivité, alors qu’ils sont à deux doigts de tuer le malade ! Les mesures à court terme destinées à prolonger des profits financiers immédiats ont conduit, malgré de petits gestes consentis pour l’environnement, à ce que la crise écologique –dont la prise de conscience est maintenant générale- se transforme en crise anthropologique. A l’exigence de sauver la nature, cause écologique, s’ajoute celle de sauvegarder l’humanité –au sens qualitatif-, cause anthropologique.2 Il ne faut négliger aucune des deux causes car elles ont la même origine, ceux des dirigeants qui pensent, de la droite néolibérale à la gauche socio-libérale, qu’il faut faire plier les peuples avec une thérapie de choc. Ils portent la responsabilité des catastrophes écologiques et en particulier, pour n’envisager que le domaine du nucléaire, celles qui vont d’Hiroshima à Tchernobyl et à Fukushima. Aucune des deux causes ne doit être négligée, à aucun moment de la vie politique.

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Les engagements de la nouvelle majorité doivent être tenus

{jcomments on}Motion finale de la XVII Université d’été de REGIONS & PEUPLES SOLIDAIRES Biarritz

Le nouveau pouvoir entre en phase d’action. Il a pris durant la campagne des engagements sur « l’Acte III de la décentralisation » et sur la « ratification de la Charte Européenne des Langues Régionales, au besoin par modification de la Constitution ».

1/ La nécessité d’une véritable régionalisation

Les engagements doivent être tenus et l’année à venir sera décisive. La régionalisation est un élément essentiel de réponse à la crise actuelle, économique, sociale, culturelle et écologique, en réorientant la société vers un développement soutenable et solidaire. Concernant l’acte III de la décentralisation, qui doit abroger totalement les lois Sarkozy, RPS s’engagera dans la démarche de concertation mise en place par le Sénat, tant dans les réunions des échelons locaux, que lors des Etats Généraux des 4 et 5 octobre au Sénat. Avec ses parlementaires, Paul Molac à l’Assemblée nationale et François Alfonsi au Parlement européen, RPS défendra les priorités suivantes : La réforme à venir devra prendre en compte la spécificité des territoires et de leurs besoins. C’est notamment le cas pour le Pays Basque. La création d’une Collectivité Territoriale Spécifique Pays Basque doit être mise à l’ordre du jour de la réforme institutionnelle.

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