Les Verts et le régionalisme

Les Verts et le régionalisme

 

Nous reproduisons ici un texte de Laurent Moccozet qui retrace l’histoire du régionalisme chez les Verts et qui explique l’alliance électorale du MRS avec Europe Ecologie.

Une vieille histoire

A leur constitution, les Verts sont issus de la conjonction de différents courants militants de différents horizons et dont les thèmes se retrouvent et se complètent dans l’écologie politique: féministes, anti-nucléaires, pacifistes… et aussi régionalistes.

En Savoie et Haute-Savoie la constitution des Verts s’est organisée autour d’une forte composante régionaliste. Ce qui s’est traduit par une volonté d’exprimer ces revendications régionalistes dans la structure même du parti des Verts en adoptant en interne la création d’une structure régionale qui ne correspond pas aux régions administratives françaises: la région Savoie.

Cette structure regroupe les adhérents Verts des deux départements de la Savoie et de la Haute-Savoie. Elle est indépendante de la région Rhône-Alpes qui étend son rayon d’action sur tous les autres départements de la région Rhône-Alpes administrative. La création d’une région Savoie fait partie des statuts des Verts région Savoie.

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Europe Écologie et la Région Savoie

Europe Écologie et la Région Savoie

 

La philosophie écologiste sur la question des institutions territoriales peut être résumée en trois concepts, porteurs de trois valeurs : subsidiarité (proximité), péréquation (solidarité), régionalisme (humanité). L’horizon, le sens, de ces trois valeurs est la démocratie, et elles s’inscrivent dans une vision ascendante du pouvoir.

C’est à la lumière de ces principes qu’il faut regarder les spécificités savoyardes.

Pour Europe Écologie, la définition du territoire n’est pas une fin en soi, mais ce n’est pas un tabou.

Les seules questions à se poser :« Le découpage actuel assure- t-il la meilleure proximité démocratique ? » et « Les problèmes locaux seront-ils mieux traités à tel niveau qu’à tel autre ? »

1. Selon le principe de subsidiarité, la responsabilité d’une action publique doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre elle-même le problème posé.

Ainsi, la question sera de savoir à quel niveau, de Lyon ou de la Savoie, seront le mieux traitées les questions suivantes :

–         Quel avenir pour l’agriculture de montagne ? Problème lyonnais ou savoyard ?

–         Comment maîtriser le sur-équipement et l’urbanisation des stations de ski, la multiplication des canons à neige? Lyon ou Savoie ?

–         Comment gérer les réserves d’eau en montagne?

–         Qui est le mieux placé pour mener les discussions transfrontalières avec nos voisins de Genève ou de la Vallée d’Aoste ?

–         Quels transports pour les alpins ?

–         Nouvelles orientations des parcs régionaux existants ou à créer ?

–         Quels supports pour l’industrie du décolletage, la filière solaire autour de l’INES ?

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