Denis de Rougemont était un illustre sympathisant du MRS dans les années 1970. Par cette phrase, il cible plus particulièrement les grands États centralisés, et leur désengagement pour la bonne gestion des services publics. Il désigne dans le passage du livre, la prise de contrôle des multinationales.
Pas de masques pour les personnels de santé, mais aussi pour tous les commerçants et les personnes qui accueillent du public, pour les forces de l’ordre, et pour nous tous. Pas de tests…
Dans ce type de crise que nous vivons, un État fort est nécessaire.
Malheureusement, la France centralisée dans laquelle nous vivons ne l’est guère, et l’on remarquera que, au-delà de la communication, l’organisation des services publics laisse apparaître des défaillances.
Une fois de plus, une gestion plus proche des citoyens, telle que mise en place dans les États fédéraux éviterait ce type de gestion opaque.
Et une seconde question se pose : où est passée notre autonomie industrielle pour produire le matériel sanitaire indispensable ? Qui a ouvert le commerce mondial de manière largement excessive, au mépris des entreprises et des initiatives locales que nous ne savons plus remettre en œuvre aujourd’hui ?