Nos langues de France, dont l’arpitan savoyard, résistent en France pour ne pas disparaître bien qu’elles figurent toutes à l’inventaire des « langues menacées de disparition » établi par l’UNESCO.
Malgré l’élan mondial pour que la biodiversité naturelle et biodiversité culturelle soient enfin considérées et préservées, malgré les textes internationaux qui régissent les droits de l’homme et les droits des peuples, l’Etat français, en dépit de multiples condamnations par l’ONU, continue son œuvre de destruction du patrimoine immatériel millénaire que sont nos langues et nos cultures.
Les attaques contre l’enseignement de nos langues sont nombreuses. Pour ce qui concerne la Savoie, les différents Ministres de l’éducation nationale ont – malgré les demandes et actions menées par des parents et des élèves – toujours refusés à plusieurs reprises de faire passer l’arpitan savoyard comme option au baccalauréat. Également, la réforme récente des enseignements au lycée et de l’organisation du baccalauréat ont des conséquences terribles pour toutes les filières de langues régionales, comme le prouvent les remontées de terrain montrant partout une chute dramatique des effectifs d’élèves inscrits en langues régionales.
Le Mouvement Région Savoie (MRS), membre de la fédération R&PS, invite TOUTES LES PERSONNES QUI SOUHAITENT DEFENDRE NOTRE LANGUE A SE RASSEMBLER DEVANT LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE LE SAMEDI 30 NOVEMBRE 2019 A 11 HEURES. Cette manifestation est soutenue par l’Alliance Culturèla Arpitana (ACA) et l’Association des Enseignants de langue Savoyarde (AES), tous les deux membres du Collectif ‘’Pour Que Vivent Nos Langues’’.
Pour organiser un déplacement en commun, nous invitons toutes les personnes intéressées à prendre contact avec Monsieur Eric Varnay par e-mail (en cliquant sur le lien ici) avant le 17 novembre.
Vous pouvez également signer la pétition en ligne « pour que vivent nos langues » en cliquant sur le lien suivant : https://www.change.org/p/jean-michel-blanquer-mobilisation-générale-pour-que-vivent-nos-langues