Tapis rouge pour le Pays de GEX !

pays de gexLors de ses vœux à ses administrés, le 12 janvier 2013, M. Bernard TARDY, Maire d’Échevenex, commune du Pays de Gex, a déclaré «  Le PAYS de GEX devrait faire partie de la Haute Savoie » (Dauphiné Libéré du 13 janvier 2013). Son intention est de simplifier les relations entre Genève et la couronne transfrontalière, en particulier en ce qui concerne la répartition de la compensation financière genevoise.

« Il y a 400 ans le Pays de Gex dépendait de la Haute-Savoie, a-t-il poursuivi. Bourg est beaucoup plus éloigné (à 150 km) qu’Annecy (à 40 km) ! Nous devrions faire partie de la Haute-Savoie ». Une affirmation qui confortait la déclaration de Gérard Paoli, Conseiller général, ne souhaitant plus que le Pays de Gex fasse partie du département de l’Ain. Le MRS est favorable à ce que Pays de Gex, mais aussi que toutes les communes du Bugey qui le souhaitent, s’intègrent aux Pays de Savoie.

Au-delà des raisons historiques, il est évident que nous partageons le même espace de vie. Le Pays de Gex a une position géographique particulière, entièrement tournée vers Genève, et ses problématiques frontalières sont identiques à celles des communes de Haute-Savoie de la « couronne genevoise ».
Une région des Pays de Savoie pourrait constituer une entité territoriale unique et de proximité, fusionnant les échelons : régional et départemental, comme projette de le faire l’Alsace. Elle serait un interlocuteur privilégié, à la hauteur de l’État de Genève.
Jusqu’à présent, en totale contradiction avec le principe de subsidiarité, les décisions sur ces questions transfrontalières passent inévitablement, et de manière autoritaire, par les multiples niveaux de la pyramide centraliste : l’État français, la région Rhône-Alpes, les départements respectifs.
Il est urgent de rendre enfin efficaces les relations transfrontalières afin que les fonds issus de cette coopération internationale soient affectés aux travaux d’infrastructures faisant cruellement défaut entre Genève et sa couronne transfrontalière.

François Coutin{jcomments on}

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