Mois : novembre 2012
Lyon-Turin grande vitesse : pourquoi le MRS s’y oppose
A moins de 10 jours du sommet Franco-Italien qui aura lieu à Lyon le 3 décembre prochain, et où le sort du TGV Lyon-Turin pourrait être scellé, le MRS a décidé de publier quotidiennement un article, pour dénoncer ce projet dispendieux, inutile et de plus en plus irrationnel.
Pire encore que Notre-Dame des Landes, les 30 milliards d’euros nécessaires pour le Lyon-Turin grande vitesse nous enfonceraient encore plus bas dans l’endettement et empêcheraient l’émergence de tous projets de transports en commun dans nos agglomérations régionales.
Non au TGV Lyon-Turin ! Oui aux trains régionaux trams, bus, pistes cyclables : aux solutions les plus pragmatiques et les mieux adaptées à nos villes et villages ! Ces infrastructures sont tant attendues par les citoyens, indispensables pour en finir avec notre dépendance à l’automobile qui devient de plus en plus inaccessible financièrement, pour réduire efficacement nos émanations de CO2 et en finir avec les pics de pollution. Lire les autres articles consacrés au Lyon-Turin.
Lyon-Turin: face à face des partisans et des opposants
Suite à l’avis très négatif de la Cour des comptes, le lobby des défenseurs du Lyon-Turin tire ses dernières cartouches : Ils ne donnent plus aucun chiffre de trafic (tant ils leur sont défavorables), mais seulement des arguments généraux : « ce projet est un pari sur l’avenir », « la Cour des comptes est sortie de son rôle » « l’outil … Lire la suite
Les désavantages du Lyon-Turin
Cet article s’inscrit dans une série dédiée au Lyon-Turin ferrovoiaire, que le MRS a décidé de publier en amont du sommet frano-Italien du 3 décembre prochain.
Le projet Lyon-Turin présente beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages pour la Savoie :
L’impact écologique, agricole et de nuisances générés par le projet Lyon-Turin a été minimisé par la commission d’enquête d’utilité publique. Les 12 à 15 ans de travaux vont avoir de conséquences lourdes que la FRAPNA a analysées dans le détail.
La Cour des comptes et le Lyon-Turin
Cet article s’inscrit dans une série dédiée au Lyon-Turin ferrovoiaire, que le MRS a décidé de publier en amont du sommet frano-Italien du 3 décembre prochain.
La Cour des comptes dénonce depuis longtemps :
Les processus de lobbying qui associent des hommes politiques financeurs et les bénéficiaires des contrats,
L’absence de clarté dans la prise de décision des grands contrats qui court-circuite toutes les règles démocratiques,
La consanguinité des cabinets d’études chargés de calculer les coûts, de valider les choix techniques avec les sociétés bénéficiaires des marchés et l’absence systématique d’évaluation indépendante,
La proximité des membres des commissions d’enquête d’utilité publique avec ces cabinets
Les méthodes de dépassement systématique des prévisions…
Lyon-Turin : agriculteurs et municipalités entrent en résistance
D’une voix similaire à celle du MRS et de la coordination des opposants Lyon-Turin grande vitesse, les membres des deux fédérations demandent : « l’annulation pure et simple de l’enquête publique, la nomination d’une commission d’évaluation du projet totalement indépendante (…) et que le Président de la République n’engage pas (…) l’État français, lors du sommet franco-italien à Lyon le 3 décembre ».
Demande d’annulation des enquêtes publiques du Lyon-Turin
14 novembre : Elus et opposants déposent une demande d’annulation
Une délégation d’élus de terrain et des citoyens vigilants ont déposé un courrier demandant l’annulation des enquêtes publiques en s’appuyant sur les graves irrégularités constatées.
Noël Communod (président du MRS et élu régional) et Daniel Ibanez de la coordination des opposants ont déposé auprès du préfet de Savoie, coordinateur de l’enquête pour les trois départements concernés, une demande formelle d’annulation.
Gaz de schiste, assez de bêtises !
Par Pierre Ottin
En donnant ce titre à son article paru dans Le Monde du 15 novembre, Corinne Lepage1 ciblait le géochimiste Claude Allègre, jamais en retard pour énoncer des contrevérités.
Mais Michel Roccard lui-même, ancien premier ministre qui se dit lui-même « très écolo »y mettait du sien, considérant 2 la France comme « bénie des dieux », car elle « serait au gaz de schiste ce que le Quatar serait au pétrole »3 et, comme la France maîtrise la technique de fracturation hydraulique depuis l’exploitation « sans dégâts sur place » du gaz de Lacq (1971)… « Peut-on s’en priver ? »…
Marche des respects : une manifestation spectaculaire au pied du Mont-Blanc
Samedi 17 novembre, journée de mobilisation écologiste. Entre Passy et Servoz (Haute-Savoie), 500 manifestants se sont accaparé durant trois heures l’axe montant de l’autoroute qui mène au tunnel du Mont-Blanc, une manifestation sur l’impressionnant Viaduc des Égratz, ouvrage de 68 mètres de haut et d’une longueur totale de 2,7 kilomètres.
La « marche des respects », c’est ainsi qu’a été dénommée cette manifestation, était organisée par l’Association du Respect du Site du Mont-Blanc (ARSMB),1 association qui s’est illustrée tout particulièrement au moment de la réouverture du tunnel du Mont-Blanc aux camions.
Référendum du 18 novembre 2012 en Val d’Aoste :
Communiqué du Mouvement Région Savoie à nos amis Valdôtains Dimanche 18 novembre, le projet de construction d’un incinérateur de déchets près de la ville d’Aoste a été soumis à un référendum auprès de la population de la Région autonome Vallée d’Aoste. Avec un peu plus de 94% de votes favorables à l’arrêt du projet et … Lire la suite